dimanche 14 octobre 2012

Un dimanche soir, gare de l'Est


Il y a ceux qui rentrent à Paris après un week end en province.

Il y a ceux qui doivent prendre un train et qui attendent les yeux rivés sur les écrans d'affichage.

Il y a ceux qui marchent tranquillement et ceux qui courent pour attraper le prochain métro.

Il y a ceux qui n'ont pas chaud et qui attendent à côté des chauffages qui ne fonctionnent pas encore car il ne fait pas assez froid...

Il y a des amoureux qui se retrouvent et d'autres qui se séparent.

Il y a ceux qui débarquent et qui, un peu perdus, étudient avec attention le plan du métro parisien.

Il y a ceux qui ont faim et qui se baladent sandwichs à la main.

Il y a les militaires qui rentrent de perm.

Il y a ceux qui voyagent léger, ceux qui reviennent d'un week end rando avec leur sac au dos et ceux qui trainent derrière eux de grosses valises à roulettes.

Il y a ceux qui lisent, ceux qui téléphonent, ceux qui observent et ceux qui soupirent.

Il y a ceux qui chantonnent, qui rigolent et ceux qui ont l'air triste.

Et moi, qui suis-je ? Sans doute un peu de chacun d'eux... J'attends, j'observe, j'ai froid, je soupire, je lis, je me dirige vers le quai 27 et je monte dans le train.

On ne s'ennuie jamais vraiment dans une gare finalement.


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4 commentaires:

  1. Il y a tellement de passage que c'est impossible de s'ennuyer si on observe les gens!

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    1. Eh oui et heureusement, le temps d'attente paraît toujours moins long du coup !

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  2. Bonsoir Céline,
    c'est joliment dit :) Ça me rappelle mes années de fac et les longues heures passées dans les gares à observer les gens pour faire passer le temps ! Ah, nostalgie !

    Bonne soirée !

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  3. Merci! Je passe beaucoup de temps dans les gares mais je crois que j'aime ça;)

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