Une escapade antillaise : 10 jours en Guadeloupe

Certains d'entre-vous le savent déjà, je rentre tout juste de Guadeloupe où j'ai passé 10 jours ensoleillés, colorés et dépaysants. J'ai des souvenirs plein la tête, un carnet de voyage bien rempli et une valise pleine de rhum, de sucre et d'épices à déballer. Vous connaissez mon amour pour les Antilles, je vais essayer d'en partager un peu ici. Mais avant de vous raconter (presque) tout de mon voyage, voici quelques impressions et images de Guadeloupe livrées en vrac.

J'ai observé tous les matins depuis notre terrasse le ballet incessant des sucriers et des colibris dans le jardin.

J'ai pris des dizaines de photos de biquettes, de vaches, de lézards et de pélicans.

J'ai tapé mon pied contre un rocher dès le premier jour des vacances. J'ai perdu un orteil.

J'ai gravi les pentes de la Soufrière. Arrivée au sommet, je n'ai rien vu à part une brume épaisse. Mais c'était bien.

J'ai eu un vrai coup de cœur pour la distillerie Longueteau,  la beauté du site sur lequel elle est implantée et son authenticité.

J'ai foulé des plages de sable blanc, ocre, gris et noir.

J'ai redécouvert la baie des Saintes. Splendide. J'ai goûté aux tourments d'amour, petites pâtisseries saintoises fourrées à la confiture de banane, de coco, de goyave ou d'ananas.

J'ai admiré pendant des heures les paysages de Basse-Terre. Des champs de bananiers aux champs de canne à sucre avec la Soufrière et sa tête dans les nuages en arrière plan.

J'ai bu (au moins) un planteur par jour.

J'ai croisé des dizaines de camions chargés de canne à sucre sur les routes. La récolte de la canne bat son plein.

 

Je n'ai jamais autant transpiré qu'en faisant la randonnée vers les Chutes du Carbet. 4 heures de marche dans la forêt tropicale humide, un vrai défi !

Je suis passée à Morne-à-l'eau pour voir son célèbre cimetière et ses très belles tombes en damier.

J'ai passé des heures à nager et  à faire la planche dans une eau limpide et transparente. Le bonheur.

J'ai mangé le meilleur gratin de patate douce du monde (rien que ça).

J'ai regardé les vagues s'écraser contre les rochers de la Pointe des Châteaux et j'ai mangé un sorbet coco.

J'ai appris qu'aux Antilles on ne dit pas "goyave" mais "goiyave".

J'ai testé les embouteillages autour de Pointe-à-Pitre le matin et le soir. Mais ce n'est pas grave, on est en vacances.

J'ai essayé une bonne cinquantaine de fois de prendre une photo de colibri. Cinquante échecs...

J'ai pris goût à la rando et j'envisage d'en faire encore un peu plus la prochaine fois.

J'ai fait la guerre aux yens-yens. J'ai perdu.

J'ai vu des portes d'enfer qui ressemblaient plutôt à des paradis.

J'ai retrouvé avec plaisir la douceur de vivre antillaise que j'aime tant.

Je suis repartie de Guadeloupe un peu triste mais avec des images plein la tête.