jeudi 29 janvier 2015

Mon rendez-vous manqué avec Berlin

Berlin - East Side Gallery

Depuis des années, je n'entends que du bien de Berlin. En effet, quand on se balade sur le web, les compliments ne manquent pas ! Une ville à l'histoire riche, aux nombreux musées, une ville où il fait bon vivre, une ville jeune, dynamique, une ville où le street art est très présent... Tous ces arguments auraient du me convaincre de découvrir la ville, mais en fait pas vraiment. 

Mais alors, vous allez me demander : pourquoi être allée à Berlin ? Parce que 1 500 kms séparent Poznan, notre dernière étape polonaise de notre chez-nous. C'était un peu trop pour envisager un retour direct à Paris (je vous rappelle qu'on était parti en voiture). Entre Poznan et Paris, il y a Berlin alors on s'est dit que c'était quand même dommage de passer si près et de ne pas s'arrêter. Alors on a décidé de passer 2 jours à Berlin.

2 jours, c'est trop court pour découvrir Berlin.
2 jours c'est beaucoup trop court quand on commence avec une journée de froid polaire et de pluie.
2 jours c'est beaucoup beaucoup trop court quand on débarque dans la ville fatigués et pas tout à fait remis de toutes les émotions très fortes de nos deux semaines de vacances.

Peut être que si on n'a pas beaucoup aimé Berlin, c'est qu'on ne lui a pas vraiment laissé sa chance...

De notre première journée à Berlin, je n'ai pratiquement aucune photo. Je reconnais que, quand j'ai froid et qu'il pleut à verse, j'ai tendance à ranger l'appareil bien au chaud (et au sec) dans mon sac et à bougonner toute la journée. Pour remonter notre moral descendu bien bas (mais pourquoi on n'est pas resté dans la jolie, petite et ensoleillée Poznan ?), on a mangé. Une très bonne tarte d'abord dans un joli café du musée et une très grande pizza ensuite avec un grand verre de chianti (parce qu'il n'y a pas mieux qu'un bon repas italien pour se réchauffer et se réconforter :).



L'East Side Gallery, le plus grand musée en plein air au Monde

Située à deux pas de notre appart, c'est la première chose qu'on ne voulait pas manquer à Berlin. Cette portion du mur de Berlin d'environ 1 kilomètre de long accueille aujourd'hui plus d'une centaine d’œuvres de Street-Art dont le fameux "Baiser". L'East Side Gallery est classée au titre des monuments historiques depuis 1991. J'ai lu que les œuvres avaient été restaurées en 2009, malheureusement certaines sont déjà très dégradées. La quasi totalité de la galerie est taguée, comme beaucoup d'immeubles à Berlin finalement. J'aime le street art mais les tags beaucoup moins et certains quartiers de Berlin en sont envahis !

Berlin - East Side Gallery
Berlin - East Side Gallery
Berlin - East Side Gallery - le baiser
Berlin - street art


Le lendemain, le soleil était là, notre moral est remonté en flèche mais on s'est vite retrouvé confronté à un problème : comment découvrir Berlin en une seule journée ? La réponse est vite trouvée : c'est impossible ! Alors on s'est fait un petit circuit "Je visite Berlin à la vitesse de la lumière" et on a quitté notre appart tôt le matin. Je vous propose donc aujourd'hui une découverte expresse de la ville.

On commence la journée par la Karl Marx Allee, une immense avenue symbole de Berlin Est. C'est en fait un alignement sur plusieurs kilomètres d'immeubles gigantesques. Tout est très droit et parfaitement aligné. Ça me fait penser au film Goodbye Lenin vu il y a quelques années. Je prends quelques photos et on file vers l'Ile aux Musées.

Berlin - Karl Marx Allee

J'ai lu la veille que le musée de Pergame était en travaux et que le célèbre autel du même nom ne serait plus visible avant 2019. IL reste quelques jours avant la fermeture, du coup on se dit que ce serait trop bête de ne pas en profiter. La visite commence par la merveilleuse porte d'Ishtar, une des huit portes de Babylone : fantastique ! On poursuit avec la salle de l'autel de Pergame, on pourrait y rester des heures, assis-là sur les marches, à regarder les bas-reliefs. Les collections du musée sont vraiment impressionnantes, notamment celle sur les civilisations du Proche Orient. (note à moi même : réviser un peu avant de venir car je suis complètement perdue dans les noms de divinités !).

Berlin - Pergamon Museum - Porte d'Ishtar
Berlin - Pergamon Museum - autel de Pergame

A la sortie du musée, on file vers la Porte de Brandenburg, un incontournable symbole de la division de Berlin. On poursuit très vite vers le Mémorial de l'Holocauste. Le mémorial est un grand espace occupé par des blocs de béton de différentes formes et tailles. On peut s'aventurer entre les blocs, on a alors l'impression que le sol se dérobe sous nos pieds...étrange sensation, une manière de nous pousser à réfléchir sans doute. Certains sont assis sur les éléments en béton, d'autres prennent la pose pour des photos et d'autres s'en servent comme table de pique-nique... Je me sens vite mal à l'aise dans cet endroit où chaque bloc de béton m'évoque une tombe. Le lieu est certes très photogénique mais c'est un mémorial, certains l'oublient peut-être...

Berlin - Porte de Brandenburg
Berlin - memorial de l'holocauste

Après une pause déjeuner expresse et tardive dans une brasserie, on prend la direction du Check Point Charlie qui était, à partir de 1961, le point de passage des forces alliées. Il y a beaucoup de monde et je trouve l'endroit moins émouvant que la East Side Gallery à la symbolique très forte.

Berlin - Check Point Charlie

J'avais repéré dans les guides la Topographie de la Terreur, lieu où se trouvaient les bureaux et cellules de la Gestapo pendant la seconde guerre mondiale. Ce centre d'information est tout simplement bouleversant. Il explique le régime de terreur mis en place par les Nazis et invite le public à "réfléchir sur ce chapitre de l'Histoire et ses conséquences après 1945". La présentation commence en 1933 avec la prise de pouvoir en Allemagne par les Nazis et la mise en place progressive des différents organismes de terreur. La présentation est extrêmement bien documentée et on mesure ainsi l'ampleur des crimes, persécutions et horreurs perpétrés par les Nazis pendant toute cette période. J'en retiendrai, entre autres, ces photos de SS souriants lors de leurs week-end passés à la campagne à quelques kilomètres des camps d'Auschwitz -Birkenau... ou encore l'histoire d'anciens responsables nazis qui ont vécu en paix jusqu'à la fin de leur vie. Édifiant.  On est sorti de là atterrés, c'était peut être la visite de trop après  tout ce qu'on avait déjà vu les semaines précédentes à Prague et en Pologne.

Berlin - topographie des terreurs
Berlin - topographie des terreurs
Berlin - topographie des terreurs - mur

C'est avec cette visite que s'est terminée notre journée berlinoise. Je termine ici ce billet-fleuve, merci de m'avoir lu jusqu'au bout. De Berlin, je garde des souvenirs de bâtiments immenses et froids, de travaux à chaque coins de rue et d'assez peu de charme finalement. Mais on laissera une deuxième chance à Berlin et on y retournera certainement un jour, pour un grand week-end voire une semaine pour prendre le temps de la découvrir. Mais pas en 2015 qui, je l'espère, devrait nous amener vers des villes plus au sud ou plus lointaines :)

Et vous, connaissez-vous Berlin ? Avez-vous aimé la ville ?  

Berlin - travaux

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dimanche 25 janvier 2015

Mes coups de coeur de la semaine #2

Comme je crois que vous avez aimé mes coups de cœur de la semaine dernière, je poursuis cette semaine avec une nouvelle sélection !

Un blog : Miles and Love


Blog Miles and Love
Egypte - souk d'Assouan. Crédit photo : milesandlove.com

Miles and Love, c'est le blog de voyage de Manuelle et Sébastien.  Je lis leur blog depuis un moment déjà mais, cette semaine, j'ai eu un vrai coup de cœur pour leur article sur le souk d'Assouan en Égypte. Ce billet raconte une balade un soir dans le souk d'Assouan mais surtout une rencontre. J'ai été touchée par ce récit, sans doute parce que je m'y suis reconnue et qu'il m'a rappelé le voyage en Égypte fait il y a quelques années déjà. Le pays est malheureusement délaissé par les touristes depuis un certain temps et c'est bien dommage, il a tant de choses à offrir !
Bref, courez lire ce billet et découvrir le blog de Manuelle et Sébastien et leurs merveilleuses photos !


  Une application : Urbacolors


Paris - Belleville - Seth
Paris - Belleville- œuvre de Seth

Cette application n'est pas nouvelle  puisqu'elle existe depuis 2011 et peut être que vous la connaissez déjà... Mais moi, je l'ai découverte cette semaine et je l'ai immédiatement téléchargée !

Urbacolors, qu'est ce que c'est ? 
"Urbacolors, c'est un projet de réseau social dédié à la découverte du Street Art à l'échelle mondiale, né de notre passion pour la ville, un lieu ouvert de partage entre artistes et amateurs d'art, photographes et tagueurs. Prenez une photo, partagez la, échangez avec votre communauté, renseignez vous sur un artiste." *source : www.urbacolors.com

En bref, vous vous géolocalisez et l'application pointe les œuvres qui se trouvent autour de vous. Chaque utilisateur peut partager sur le réseau ses trouvailles, ses photos et ses connaissances sur une œuvre ou un artiste. Cette semaine, je me suis baladée sur la petite ceinture, l'occasion de tester un peu tout ça. Il faisait tellement froid qu'on n'a pas tenu très longtemps dehors mais je compte bien réutiliser l'application très vite !

Plus d'infos sur le site d'Urbacolors


  Un compte instagram, celui de Marina du blog Stories of Inspiration


Instagram - @marina_storiesofinspiration
Crédit photo : Marina - storiesofinspiration.fr

Marina est une passionnée de voyages et de photo. Sur son compte, elle partage des photos de ses escapades et de Paris. Vous aimez ? n'hésitez pas à la suivre sur son blog également. Marina a vécu 16 mois au Myanmar alors si vous cherchez de bonnes infos pour voyager dans ce pays, vous êtes au bon endroit :)
Son instagram : @marina_storiesofinspiration
Le blog de Marina : Stories of Inspiration


  Une bonne adresse parisienne :  La Créole

Guadeloupe - les Saintes
Les Saintes - Guadeloupe - mars 2014

C'est ma sœur qui m'a fait découvrir ce resto cette semaine (merci !), on est tous un peu amoureux des Antilles dans la famille ;) A peine la porte franchie, on était déjà transporté dans les Caraïbes.. et quand il fait 2°C dehors, croyez-moi, ça réchauffe ! Acras, boudins créoles, colombo de poulet, sorbet coco et tourment d'amour, tout ce qu'on a testé était très bon. (même si manger un sorbet coco à Paris n'aura jamais le même charme que d'en déguster un au soleil à la Pointe des Châteaux..).
La Créole, 122 boulevard Montparnasse - Paris 14


#Viens en Bretagne ! 

 

Viens en Bretagne, c'est le nom d'une campagne  de communication lancée l'année dernière par le comité régional du tourisme Bretagne. Le but ? promouvoir la Bretagne en donnant la parole à tous les amoureux de la région. Tous les adeptes de la Bretagne sont invités à tourner un selfie en vidéo en expliquant ce qu'ils aiment en Bretagne. Je n'ai pas joué le jeu l'année dernière, il y a bien trop de choses que j'aime en Bretagne pour n'en choisir qu'une seule... mais cette année, la campagne vient d'être relancée alors je vais peut être m'y mettre. Une initiative originale pour la promotion de la région, j'aime !
 

Je vous dis à la semaine prochaine pour de nouveaux coups de cœur. Bonne semaine à tous !

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vendredi 23 janvier 2015

L'univers merveilleux du musée des Arts Forains

Paris - musee des arts forains

Début janvier, je suis allée découvrir le musée des arts forains. Dès l'entrée, on plonge dans un univers féérique et complètement dépaysant : celui des manèges et de la fête foraine qui enchantera petits et grands enfants ! On ne sait plus trop où donner de la tête entre les différentes attractions, les salles avec chacune leur lot de surprises, les spectacles de magie...

Paris - musee des arts forains

Cette visite est aussi un merveilleux saut dans le temps. Le musée des arts forains possède la plus grande collection d'objets du spectacle d'Europe et les attractions et manèges anciens sont dans un état de conservation remarquable. Amoureux des fêtes foraines et du monde du spectacle, ce musée est fait pour vous ! 

Paris - musee des arts forains
Paris - musee des arts forains
Paris - musee des arts forains

J'y suis restée un long moment, à tenter, tant bien que mal, de prendre des photos nettes dans cette atmosphère tamisée et colorée. Quatre salles composent le lieu : le musée des arts forains, le théâtre du Merveilleux, les salons vénitiens et le Magic Mirror. Le musée des arts forains n'est ouvert au public que quelques jours par an. Dommage, il faudra attendre l'année prochaine pour y retourner !

Paris - musee des arts forains
Paris - musee des arts forains
Paris - musee des arts forains
Paris - musee des arts forains
Paris - musee des arts forains
Paris - musee des arts forainsParis - musee des arts forains
Paris - musee des arts forains

Le musée des arts Forains
Pavillons de Bercy - Paris 12
Accès  : Métro Saint Emilion (ligne 14)
Des visites guidées peuvent être organisées pour les groupes  toute l'année sur réservation.


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mardi 20 janvier 2015

Exposition Niki de Saint-Phalle au Grand Palais

Niki de Saint Phalle - nana

Jusqu'au 2 février prochain, le Grand Palais propose une exposition consacrée à Niki de Saint Phalle. De l'artiste, je ne connaissais que ses célèbres "nanas" qui ne sont pourtant qu'une facette de son œuvre. Car pendant 50 ans , Niki de Saint Phalle a créé sans relâche une œuvre évolutive, engagée, complexe et sans cesse renouvelée.

Niki de Saint-Phalle, une artiste autodidacte


Née en 1930 d'un père français et d'une mère américaine, Catherine Marie Agnès Fal de Saint Phalle, est élevée dans une famille bourgeoise et catholique aux Etats Unis. La vie de famille est très difficile, Niki révèlera plus tard avoir été violée par son père à l'âge de 11 ans. Elle se marie très jeune avec le poète américain Harry Matthews avec lequel elle a deux enfants. Le couple s'installe à Paris. La vie de Niki parait toute tracée mais en 1953, elle fait l'objet de graves crises d'angoisse et est internée 2 mois en hôpital psychiatrique. C'est là qu'elle commence à faire des dessins et des collages. Niki trouve sa voie : elle sera artiste.

Niki de Saint Phalle
Niki de Saint Phalle

Niki se lance dans l'art plastique tout en gagnant sa vie comme mannequin. Elle ne prend aucun cours, ne suit aucune école mais s'inspire des artistes contemporains qu'elle côtoie à Paris et de l'art américain. Niki est autodidacte. Ses œuvres font écho  à sa situation personnelle, à ses moments difficiles ou à la situation de la femme dans le Monde. Une artiste autodidacte et engagée.

"J'ai décidé d'être très tôt une héroïne. Qui serai-je ? Georges Sand ? Jeanne d'Arc ? Un Napoléon en jupons ? Qu'importe ce que je serais ! L'important était que ce fût difficile, grand, excitant. "

L'exposition présente la série Les tirs, que Niki réalise au début des années 60. L'artiste raconte que l'origine de cette série est une déception sentimentale. Pour son Saint Sébastien, elle dit que " C'est une pièce vaudou. Un exorcisme. J'avais quelqu'un dans la peau qui, je le savais, n'était pas bon pour moi. Ma manière de sortir de cette relation : je lui ai volé une chemise. Je l'ai collée sur un panneau. J'ai mis une cible pour la tête et je l'ai tué d'une manière rituelle en lui lançant des fléchettes. Ça m'a guérie très rapidement." Pour toute cette série, Niki colle des objets sur une toile, elle place en dessous des sacs remplis de couleurs et recouvre le tout de plâtre blanc. Les balles qu'elle tire sur la toile libèrent la peinture. Dès que le résultat lui convient, elle arrête les tirs. Ces performances artistiques sont prises en photos et filmées (un film est diffusé dans l'exposition).

Niki de Saint Phalle - les tirs
Niki de Saint Phalle - les tirsNiki de Saint Phalle - les tirs

 

"Je m'appelle Niki de Saint Phalle et je fais des sculptures monumentales"



En 1963, Niki de Saint Phalle s'installe avec Jean Tinguely à Paris et commence à réaliser des sculptures de grandes envergures. Des représentations de femmes, qui ont une place importante dans son œuvre et qui en sont même l'élément central.  L'exposition montre ces représentations de prostituées, de mariées, d'accouchements composées d'une multitude d'objets en plastique, de jouets, de grillage, de peinture... Des œuvres complexes dont la signification est difficilement perceptible et qui m'ont laissée un peu perplexe je l'avoue...

Niki de Saint Phalle

Les nanas de Niki  de Saint Phalle


" Après les Tirs, la colère était partie mais il restait la souffrance ; puis la souffrance est partie et je me suis retrouvée dans l'atelier à faire des créatures joyeuses à la gloire de la femme."

Niki de Saint Phalle crée ses premières nanas, faites de tissu et de papier collé,  dès 1964. Elles sont danseuses, patineuses et ont des formes rondes et voluptueuses. Les nanas représentent les femmes, leurs revendications, leur situation dans un monde en mutation. A travers son œuvre, l'artiste dénonce la société patriarcale et le racisme. Les nanas s'exportent, se diffusent sur des supports multiples à l'image des nanas-ballons présentées dans l'exposition.

Niki de Saint Phalle  - nanas
Niki de Saint Phalle  - nanaNiki de Saint Phalle  - nanasNiki de Saint Phalle  - nanaNiki de Saint Phalle  - nanaNiki de Saint Phalle  - nanas ballons

Après les nanas sculptures, Niki de Saint Phalle se lance dans la création de nanas architecturales. Les nanas deviennent monuments. En 1966, à Stockolm, la nana, baptisée Hon, devient une véritable attraction. Les visiteurs y entrent, montent sur la terrasse, vont au cinéma ou prennent un verre au Milk Bar.

Hon n'est qu'un début, Niki poursuit ses créations aux dimensions toujours plus grandes. A partir de 1978, elle réalise en Toscane Le Jardin des Tarots, un ensemble de sculptures monumentales qui n'est pas sans rappeler le travail de Gaudi.  L'artiste s'installe et vit dans l'une d'elles, l'Impératrice, pendant quelques temps. L'exposition projette en boucle la vidéo ci-dessous, c'est assez fascinant  !


L'exposition du Grand Palais est très grande et très complète, à l'image de l’œuvre de Niki de Saint Phalle. Après les nanas, on découvre une autre série créée par l'artiste :  celle des mères dévorantes qui livre une vision sombre et pessimiste des relations familiales. Les personnages représentés sont grossiers et caricaturaux.

Niki de Saint Phalle  - les mères dévorantes
Niki de Saint Phalle  - les mères dévorantes

Le rêve de Diane, présenté pour la première fois au public, est  lui plus optimiste et très coloré.

Niki de Saint Phalle - le rêve de Diane

L'exposition proposée par le Grand Palais présente toute la richesse et les multiples facettes de l'immense œuvre de Niki de Saint Phalle. Une oeuvre complexe d'une artiste féministe, engagée et résolument avant-gardiste.

Exposition Niki de Saint Phalle au Grand Palais
Jusqu'au 2 février 2015
Tarif plein : 13 € (réduit 9 €)



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dimanche 18 janvier 2015

Mes coups de coeur de la semaine #1

Qui dit nouvelle année dit nouvelle rubrique ! J'avais envie d'un peu de nouveauté sur ce blog et d'un peu plus de partage aussi. Je m'explique : toute l'année, je lis beaucoup de blogs, de livres, je me balade,  je visite énormément de musées... bref, je fais de belles découvertes dont je n'ai pas toujours le temps de vous parler ici. Cette rubrique est faite pour ça : pour partager mes coups de cœur,  mes découvertes et mes envies en quelques mots.

Un blog  : Rory Travels Anywhere 


Inde - plage de Gokarna  - Crédit photo : rorytravelsanywhere.com
Inde - plage de Gokarna - crédit photo : rorytravelsanywhere.com
Rory possède une belle collection d'appareils photo et partage sur son blog ses carnets de voyages et ses photos argentiques. Cette semaine, elle nous emmène en voyage en Inde, de Mumbai à Gokarna où elle a passé quelques jours. J'ai autant aimé son récit que ses photos, vite vite allez découvrir son blog ! L'Inde, l'Indonésie, la Pologne et bien d'autres destinations vous y attendent.


#JesuisCharlie


Je ne parle jamais de musique par ici, tout simplement parce que je ne me sens pas très compétente ou très à l'aise dans cet exercice. Mais lorsque des artistes que j'aime se mobilisent et rendent hommage à Charlie, j'ai bien envie de les partager sur le blog. Il y a d'abord les Françoises (La Grande Sophie, Emily Loizeau, Jeanne Cherhal et Camille) qui ont adapté leur titre Je m'appelle Françoise en Je m'appelle Charlie.
Et puis, il y a Tété. Tété, c'est mon chouchou du moment, son dernier album Nu là-bas tourne en boucle dans ma voiture et, sur scène, il a une présence incroyable. La chanson qu'il a composée cette semaine s'appelle "L'arme jamais".




Un photographe : Erik Witsoe

 

Crédit photo : Erik Witsoe
J'ai découverte ce photographe grâce à Kasia du blog Bretonissime.  Erik Witsoe est américain mais vit en Pologne, à Poznan dont je vous parlais justement cette semaine sur le blog. J'ai eu un vrai coup de cœur pour toutes ses photos qui me donnent une seule envie : retourner en Pologne !
Pour découvrir ses photos : son compte Facebook et son compte Flickr.


Une BD : Ainsi se tut Zarathoustra de Nicolas Wild 

 

Cette BD n'est pas nouvelle puisqu'elle est sortie en 2013 mais on me l'a offerte à Noël (merci ! ) et je l'ai dévorée en quelques heures. Nicolas Wild est l'auteur du fameux Kaboul Disco mais je n'avais jamais rien lu de lui.

Ce que dit la 4ème de couverture de Ainsi se tut Zarathoustra :
 " Au hasard d'une rencontre parisienne, Nicolas Wild fait la connaissance de Sophia Yazdani, fille d'une personnalité iranienne zoroastrienne, assassinée à Genève en 2006. Si l'essentiel de l'ouvrage nous mène en Iran pour l'inauguration d'un centre culturel, l'auteur nous fait vivre en filigrane le procès du meurtrier.
(...) Un voyage drôle et instructif, aussi haletant qu'un film d'espionnage."
Paul Giner, CaseMate

Dans cette BD, on apprend ce qu'est la religion zoroastrienne et on suit Nicolas Wild dans ses découvertes en France et en Iran. L'histoire est racontée avec beaucoup d'humour et un dessin en noir et blanc expressif et efficace.

Nicolas WILD, Ainsi se tut Zarathoustra, La boîte à bulles, Arte Editions, 2013, 221 p.


J'espère que celle nouvelle rubrique vous plaît, on se retrouve a semaine prochaine pour de nouveaux coups de cœur.
Bonne semaine à tous !






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